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HISTOIRE DES BIJOUX
LE DIX SEPTIÈME SIÈCLE
LES BIJOUX DE LA RENAISSANCE ET DU MANIÉRISME
 
Souvent inspirés de thèmes mythologiques, ils sont constitués de camées (natif de la renaissance), émaux or travaillé de pierres réparties le plus souvent symétriquement.
Avec le maniérisme : parures abondantes (une bague à chaque doigt), mais ce qui caractérise le plus cette période est l'utilisation de la perle.
Il y eut aussi la mode des nefs (pendentifs). Ces bijoux ont en commun les techniques du cloisonné, du repercé et du travaille, du fil du ciselage.

Evolution des techniques


En Espagne, on élabore de nouvelles techniques. Production de la joaillerie avec la technique que l'on a appelé plus tard ÉGLOMISATION. Décor à son envers, d'un morceau de verre ou de cristal de roche avec des scènes religieuse en émaux noirs prolongés par des feuilles en or. Ces panneaux étaient généralement bordés d'une monture en or émaillé.

Les artisans de Prague acquirent une grande notoriété par une technique comme sous le nom d'émaillage.

Transylvanien variante délicate des émaux cloisonnés du moyen âge.

Utilisation du minuscule fil d'or placé sur une pierre noire gravant le plus souvent des motifs géométriques ou floraux en émaux colorés, le reste de la base étant noir. –

-Collier court avec pendentif
-Collier long et coiffure Henri VII

Les bijoux


Les enseignes (fermoirs ou broche pur coiffure masculine, pendentifs, boucles de ceintures, collier).

Au début du siècle, les médaillons produits par les enseignes et les pendentifs, étaient en or émaillés.

Plus tard, ils sont en pierres sculptées et les camées sont très en vogue.

Les plus remarquables sont aux British Muséum.

Les thèmes


Inspiration religieuse en Angleterre plus particulièrement.
-Inspiration mythologique en France :

Diffusion de publiés par des bijoutiers et graveurs de Nuremberg.
A Strasbourg, le maître Etienne DELAUNE avait dans sa collection une version de pendentifs Durer et Hams Holbein produisent des modèles gravés destinés à être diffusés.

            Le monogramme


Inspiré par des manuscrits enluminés il est utilisé pour les fermoirs et les pendentifs.

Initiale entrelacée du mari et de la femme, en or avec des pierres précieuses (symbole du mariage).

Broche et Pendentif en formes de coeur sont toujours à la mode.

Le crucifix est courant comme ornement personnel.

L'Allemagne et les Flandres produisent une importante joaillerie.

Les camées


Elisabeth introduisit l'usage d'offrir des broches à camées à ses sujets. De nombreux objets sont arrivés jusque à nous.

L'un des plus beau est celui de HEINAGE dessiné par Nicolas HILLIARD.

Les bagues


Elles s'ornent de symboles héraldiques et de scènes mythologiques incorporées. Bagues reliquaires à chatons très profonds, parfois ornés de perles et de gemmes.

Broches et pendentifs maniéristes


Utilisation de perles baroques (à formes irrégulières) pour devenir le torse de personnages ou le corps d'un insecte ou d'un animal (bijou de Canning).

Les nefs


Broches en navire ou nefs sont nées à Venise, très répandu en Angleterre, très réaliste ou abstrait avec des chaînes pendantes pour figurer le mat et le gréement sur une coque stylisée.

Les échanges


Les échanges de bijoux de pays à pays (héritages ou garantie d'un prêt) rendent difficile de déterminer l'origine de chaque bijou. La mode féminine est en mutation, on commence à voir apparaître les parures (série complète de bijoux).

Réapparition des boucles d'oreilles peut en vogues au XVlème siècles. Les rares exemplaires sont à pendeloques, de perles en gouttes.

Les chaînes


Elles avaient une double fonction : Ornement personnel, mais de plus en plus, chaque anneau de la chaîne étaient faire de façon à valoir autant que l'unité de monnaie courante.

En cas de nécessité, il sert comme argent comptant Certaines étaient très lourdes ; parées de gemmes (celles de Henri).

Artistes et orfèvres


Les sujets les plus reproduits dans le travailles étaient d'inspiration mythologiques dans un styles qui rappelle la sculptures. Les rapports entre les arts figuratifs et la joaillerie sont intimes. Habitudes répandues, peintres et sculpteurs font leurs apprentissages dans les ateliers d'orfèvreries.
-peintres: influences parles flamands et italiens.
-décoration : complexes précise: flores faunes (très symétrique).

L’Espagne


Dans la deuxièmes moitié du XVIie siècle , phillippe II d'Espagne , fils de l'empereur Charles QUINT , stimule la joaillerie européenne par l'or et les pierres précieuse qui venaient du nouveau monde (principalement de Colombie).

L'Allemagne


Production originale de broches et de pendentifs grâce à la publication d'un livre de dessin      d'Erasmus HORNICK de Nuremberg.

La mode des enseignes tombées en désuétudes fait place à celle des broches en pendentifs décorés de sirènes, de dragon et d'anaux mythiques « Le bijoux de Canning »

L’Angleterre


Le goût pour l'étalage par la parure.

 

LE XVIIIème SIÈCLE
 

C'est le bijou des innovations nombreuses qui devaient avoir une profonde et durable influence sur le dessin de la joaillerie.

On introduit de nouvelles matières et techniques.

Au début du siècle, formes et styles étaient peu différentes de ceux de la fin du siècle précédent ; Mais la renaissance du style "ROCOCO" sous LOUIS XV marquera près d'un demi-siècle (1720-1760).

Pour la première fois on dessine des bijoux pour le jour et pour le soir : deux types différents par leurs formes, leur styles et leurs matières employées. Les bijoux du soir, très complexes et plus précieux.

Au début du siècle, on réduit le métal de la sertissure au maximum.
Le travail de l'orfèvre est limité à l'enchâssement.

Productions de tabatières, petites boites en miniature, montres et châtelaines.
Diamants enchâssés dans l'argent poli qui reflétait davantage la lumière que l'or, sertissage a joue sans base. Pour les petites pierres, on préfère l'enchâssement en pavé très rapproché comme les pierres du pavé.

Les diamants n'étaient pratiquement plus utilisés, mais on leur substitue les pierres taillées fixées en cabochon. Les pierres fines, les métaux non nobles sont largement employés, ce qui explique que les châtelaines que l'on trouve de nos jours sont plus nombreux que toit autre type de bijoux.

La boucle

Le mode particulier de cet accessoire et la matière dont il est fait constitue un indice de rang ou de condition sociale.

Au début, utilisée seulement pour fermer les chaussures et serrer les culottes, vers 1770 on l'utilise pour couvrir le cou-de-pied, puis portée comme colliers ou bracelet sur un ruban de velours, son utilisation sera constante jusqu'en 1790, puis la mode revint au lacet.

            Les bagues

Utilisation des bagues portées par les femmes mais aussi par les hommes Anneaux avec au centre une pierre ovale, taillée en facettes et entourée par cercle de petits brillants.


Au début du siècle, on préfère les diamants et les rubis. Vers 1760, toutes les pierres de couleurs, surtout le saphir sont très appréciées.

Pour les moins fortunés, on fabrique des bagues faites de cristaux d'onyx et d'autres pierres fines.

Vers la fin du siècle : bague avec camées antiques et modernes ou portrait miniature entourée de perles ou de brillants.

Utilisation des perles.

En longs rangs dans les colliers.

En bracelets très simples ou à plusieurs rangs.

Boucles d'oreilles, pendentifs, parfois elles sont associées à des pierres précieuses.

La redécouverte de la couleur et l'influence du rococo change considérablement la joaillerie.


Boucles produites en Espagne vers 1770.

Bouquet de fleurs naturalistes : tiges et feuilles émaillées retenues par un ruban noué, or émaillé et orné de diamants en pavé, pétales ornés de diamants.


Sous le règne de Catherine II de Russie, en 1762, ST PETERS BOURG devient un centre très important de la joaillerie (artisans russes mais aussi de toute l'Europe).

Du trésor russe, on retiendra le sceptre impérial portant le diamant du prince ORLOV (favori de Catherine).

Le collier

Un type de collier "la rivière" composé de chaînons enchâssés de gemmes connaît une grande vague en fin de siècle.

Le collier d'émeraudes russe composé de 12 émeraudes entourées de petits diamants.

C'est une rivière de ce type qui causa le scandale célèbre connu sous le nom de "l'affaire du collier" (Marie Antoinette).
Diamant HOPE acquis par Louis XVI.
Vers le milieu du XVIIIème siècle il y a peu de bijoux en diamants pour homme.
Seuls modèles : les ordres
Des modèles de construction semblable sont fondés sur dessin très original. Imaginé par Philippe le Bon (1409). Trois plaques décorées de diamants, avec en pendentif, une toison de brebis.

Les bijoux : diamants

Les diamants eurent leur heure de gloire jusqu'au milieu du siècle.

Parmi les plus beaux des bijoux de la couronne de France, le "PH" et le "régent" qui fut acheté malgré l'état désastreux des finances par le duc d'Orléans (Régent de l'époque).

Découvertes importantes

Joseph STASSER (ou Georges Frédéric STRASS) joaillier parisien fabrique au XVIIIème siècle un cristal simulant le brillant appelé STRASS.


Cette découverte va permettre de fabriquer des bijoux de "pacotille», les pierres artificielles constituant une grande innovation.

Les techniques du XVIII ème siècle

LE STRASS : cristal de plomb coloré à l'aide d'oxydes métalliques, crée par Georges Frédéric STRASS (1700-1773) plus lumineux que le "flint glass". Cette pâte de verre se taille comme le diamant, grand succès de l'imitation, on mêle le vrai et le faux.

LE VERRE EGLOMISE : verre décoré à son revers ou à l'intérieur (entre deux couches de verre) Avec des émaux, des feuilles d'or relevées d'émaux noirs. Pour réaliser des pendentifs représentant des scènes religieuses, du nom de l'encadreuse GLOMI appelé aussi émaillage "transylvanien".
La coquille d'un escargot des Antilles "le coq de perle" remplace la perle véritable.

LE PINCHEBECK, est un alliage qui imite l'or (17°/de zinc+83° / de cuivre) inventé par Christopher PINCHEBECK

LE WEDGWOOD, Josias Wedgwood, céramiste anglais invente une porcelaine bleue qui imite le travail du camée, elle porte son nom, sa fabrique se nomme Eturia, il y travaille avec le sculpteur John FLEXMAN

LE FER, début XIXème suprématie des artisans de Berlin (Allemagne) qui créent une bijouterie géométrique de fils entrelacés et émaillés en noir. Obtenue grâce à des moules.
Napoléon conquit Berlin en 1806 et achemine les moules en France ou se développe une production d'objets en fer. Jusqu'en 1815, il sera impossible de dire si la pièce est allemande ou française.
LE DIX NEUVIÈME

Présentation de la bijouterie

Au début du 19° siècle, une nouveauté apparaît en Allemagne : " les bijoux en fer ". Les fondeurs de fer allemands se consacrent à la production de colliers et de bracelets. Première production à Berlin en 1804 à la fabrique royale.

En 1806 - Napoléon conquit Berlin et s'empara des moules des médaillons d'où l'apparition en France d'objets en fer, jusqu'en 1815 il est pratiquement impossible de distinguer si une pièce est d'origine Allemande ou Française.

 Même après la chute de Napoléon, le public appréciait les décorations noires qui créaient des contrastes sur la blancheur de la peau. La gamme de produit fut considérable :
- colliers - bracelets - boucles d'oreilles - broches - ornements pour cheveux - accessoires tels que les tabatières et les boucles –
 

En 1861 - Après la mort du Prince Albert, les bijoux de deuil se répandirent à nouveau.

La joaillerie de deuil se développera au travers de la broche réalisée en or, jais, similor, métaux dorés ou émaillés, écaille. La broche et la bague contenaient une mèche de cheveux des défunts.

Avec le développement de la photographie, les médaillons avec une photo devinrent très à la mode en fin de siècle.

Les bijoux : - beaucoup de camées - agates - parures creuses et fragiles - estampage à la feuille d'or garnie d'émaux, de citrines, d'onyx, de corail et de pierres de lave - broches en or et argent serties de roses et taille ancienne, forme de croissant de lune, étoile, bouquet - découverte de la galvanoplastie (dorure par électrolyse) - production de médaillons repoussées parfois brodés d'or, réunis par des chaînes pour former des colliers ou des bracelets - mode inspirée du classicisme donc peux de nouveauté excepté :

- les poissards (longues B.O pendantes)
- le sautoir
- diadème
- tiares (forme de guirlandes de laurier ornées de perles et de gemmes)
- aigrettes et peignes
- colliers très courts de type rivière avec bracelets assortis (poignets et bras)
  • Style / Symbole
 

 Le style Louis Philippe ne diffère pas des parures exécutées sous le premier Empire, sur le modèle des pierres de couleurs entourées de diamants. Il s'agit d'une joaillerie classique. Pendant les 10 premières années du règne de Louis Philippe, on observe une continuité sur la lancée de l'époque de la Restauration.

Retour aux époques passées :

- Influence anglaise : poésie romantique, passions des jardins et de la botanique.

- Sentimentalisme : bagues et bracelets composés de deux coeurs accolés.
- Début du pendentif médaillon ouvrant.
-  Retour de goût pour l'empire égyptien
- La " ferronnière " (lancée par FAUCONNIER de 1840 à 1848), chaîne et pendentif tombant sur le front.

En Angleterre, même mode :

- Coiffure à deux bouquets en pampilles de part et d'autre du visage atteste le goût naturaliste, les bouquets sont naturels et vivants, certains à pampilles détachables, première manifestation pour les montures tremblantes.

Les thèmes floraux de 1820 à 1860.

Ce goût se retrouve dans les pièces de corsage de 1860 à 1890, le goût deviendra animalier.

Techniques / matériaux

Les parures taillées dans des feuilles d'or très légères Appelées « pelures d'oignon » sont trop chères.

Les bijoutiers utilisent alors le similor, laiton doré selon la méthode de Elkington et de Rvoltz. La qualité du bijou se dégrade à mesure que son utilisation devient plus générale.

1835- persistent les parures serties de camées, boucle d’oreille d'inspiration romaine, longs pendants et surtout les sautoirs : 3 types de bijoux que l'on ne retrouve plus par la suite.

1830 - 1840- pendentifs en forme de cassolette en or gravé ou émaillé se fixent autour du cou par une chaînette.

 
           

Les techniques du XIX ème siècle

 
La révolution industrielle permet une production en grande quantité et bon marché.
 
            -MAILLECHORT lancé par MAILLET et CHORIER, deux lyonnais, en 1819.
C'est un alliage de cuivre, zinc, nickel, d'aspect argent, malléable, facile à polir, résiste à la corrosion et peu coûteux.
            - CANNETILLE technique de fils d'or entrelacés en gros filigrane.
 
La reine VICTORIA passionnée de bijoux, s'oriente vers ce type sentimental après la mort de son mari, le prince ALBERT en 1861.
Il s'ensuivra une mode pour le bijou de deuil réalisé en perles de jais. En 1884, le verre noir met fin au succès de jais, suivi du bois de chêne noir ou de l'émail noir.

- Le HAIRWORK, ou bijoux en cheveux. Les cheveux sont tressés avec du fil d'or, le développement de la photo met fin à cette coutume macabre (on portera la photo du disparu et plus ses cheveux).

-Le PLATINE, connu dés le XVI, n'est utilisé en joaillerie qu'à partir du XIX, car trop dur à travailler.

1800 création du serti GRIFFE et serti OUVERT.

1802 Luigi Valentino BRUGNATELLI, chimiste italien (1761 -1818) découvre le bain d'électrolyse.

L'ART NOUVEAU

Après les difficultés provoquées par la première guerre mondiale, les bijoux redeviennent un symbole de prospérité.

Mais on acceptera souvent un travail médiocre et sans originalité à partir du moment ou les pierres avaient de la valeur.

Les origines de l'art nouveau remontent vers la moitié du XIXeme siècle quand le mouvement formé en Angleterre par William Morris prit le nom de "ARTS AND KRAFTS" (Arts et métiers) se proposant de revaloriser et promouvoir les Arts appliqués.

M.Morris était opposé à tout procédés de mécanisation, l'artisanat étant menacé par la technologie.

La période de l'art nouveau fut courte de 1895 à 1920.

Situation géographique / historique

L'art nouveau s'est développé en 1895 à Paris tel une révolution.
L'antiquaire Siegfried Bing le baptisa Art Nouveau.

Cet art naquit pendant l'ère industrielle qui fit contradiction au principe.

Pendant les 10 dernières années du XIXeme siècle tandis que la joaillerie Art Nouveau se développe, les formes liées et l'emploi des pierres persistent.

LALIQUE, FOUQUET, VEVER, FABERGÉ, CARTIER et BOUCHERONS à Paris, ASPREY à Londres, Black STARR et FROST à New York, BULGARI en Italie produisent des oeuvres de grandes valeurs sur le plan technique mais d'originalité limitée.

Vers 1900, l'introduction du platine qui remplace l'argent dans les montures de diamants.
Par sa résistance, il permet de réduire la quantité du métal pour enchâsser les pierres.

Une découverte importante, celle des élevages d'huîtres perlières mis au point par le Japonais MIKIMOTO.

Ce sont les Perles de culture. Elles deviendront le bijou type des années 20.

Vers 1914, l'Art Nouveau est abandonné.

 La production de la Joaillerie est très limitée jusqu'en 1918.

1918: C'est le grand épanouissement de la joaillerie.

 Les bijoux deviennent des oeuvres d'art.

Les artisans indépendants ouvrent des boutiques dans le monde entier.

Deux catégories de producteurs de bijoux:
La première, celle des grandes maisons produit une joaillerie dite commerciale; elle est constituée de matières précieuses, produites sur commande.
 

La deuxième est celle des producteurs artisanaux: Ateliers dirigés par des bijoutiers professionnels ou artisans créateurs.

Cette catégorie produira les bijoux les plus originaux.

            Quelques noms prestigieux

 

Georges FOUQUET (1860-1960), né d'une famille distinguée d'orfèvre.

Son père produit au milieu du XIXème la meilleure période correspond au moment où il travaille avec l'artiste tchèque Alphonse MUCHA, connu pour ses affiches, les plus représentatives de l'Art Nouveau.

Son travail est caractérisé par la symétrie et la verticalité, le schéma s'inscrit dans un triangle inspiration tournée vers les fleurs, stylisé et non vivant comme Lalique.

Son travail est sec et théâtral à l'opposé de Lalique. Exemple: le célèbre bracelet reptile pour Sarah Bernhardt, pour le rôle de Cléopâtre.

Henri VEVER (1854-1942). Il n'eut pas de clients très célèbres, son oeuvre étant plus conventionnelle, sa condition fut livre sur la bijouterie française au XIXème siècle.

Il travail dans le même esprit que Lalique mais se situe plus à la jonction de la joaillerie et de l'Art Nouveau dans un goût pour les compositions féminines.

M. FABERGÉ, créateur d'objets fantaisie d'inspiration XVIIème, sa production, s’apparente par son caractère, comme par sa forme à un jouet plutôt qu'à un objet d'art.
M. Fabergé tourne le dos à la joaillerie de son époque pour y introduire la couleur (pierres semi-précieuses et dures, ainsi qu'émail).

C'est son père qui exécute les dessins puis son propre fils et enfin François BIRBAUM, graphiste suisse.

Il tirera un grand profit d'un voyage fait à Dresde, initié par un collaborateur de son père, le finlandais Peter PENDIN.


En 1883, M. Fabergé suggère à Alexandre III d'offrir à la tsarine, un oeuf pour les fêtes de Pâques:devant l'émerveillement, une commande lui sera passée chaque année:de 1885 à 1916, il produit 54 oeufs (il en reste 47)
En 1990, sa production annuelle est estimée à 120 000 pièces par an. Ses diamants sont presque toujours taillés en "rosette", ce qui suffit à reconnaître ses créations.
            L'Art DÉCORATIF

Après la première guerre mondiale, toutes l'Europe reprend forme.

Tous les arts participent à une révolution culturelle sans précédent; cette période marque l'avènement des bijoux fantaisie la somptuosité des pierres ne conviennent pas à une mode féminine tournée vers le confort.


Dans les année 20 les courants de la mode changent la silhouette de la femme et lui impose de nouveaux accessoires: les cheveux courts la taille basse les décolletés ou les dos nus exigeaient des bijoux, un style plus en harmonie, plus adapté à ces nouveaux impératifs.

Les bijoux fantaisies collent avec ce nouvel air du temps avec l'apparition des clips, des épingles libres et sautoirs flottant pour mettre en valeur les tailles basses.

Présentation de la bijouterie

L'aspect le plus frappant des années 20 fut la soumission à la géométrie: cercles, arcs, triangles, rectangles.


Certains motifs comprennent uniquement des formes pures, d'autres sont enjolivés pour en faire des fleures, des feuilles ou des échappées de soleils stylisées.

La découverte du tombeau de TOUTANHKAMON par Howard Cartier et Lord Carnavon est à l’origine de l'engouement pur les motifs Égyptiens.
Ainsi scarabées, faucons arrivent en force dans la décoration des bijoux, des meubles, des bibelots...
Il convient ici de mentionner les fortes influences exercées part les Arts anciens de Chine du japon , de la Perse et des Indes, qui offrirent aux créateurs d'Art DÉCO, un immense répertoire iconographique, ainsi qu'une gamme variée de nouveaux matériaux.

C'est ainsi que la laque, le jade sculptée, les perles, l'ivoire, le corail et l'Agathe furent largement utilisés.

En contradiction avec la définition d'une beauté fonctionnelle.

L' Art Déco eut une prédilection pour toutes les matières premières précieuses: bois exotiques, laques, pierres dures, mosaïques, pâte de verre, soie brochée...

L'utilisation dans la décoration de ces techniques sophistiquées a contribué à donner un nouvel essor à toute sorte de métiers tombés en désuétude.

Avec ce renouveau des arts décoratifs, ébénistes, verriers, orfèvres, céramistes, relieurs, tapissiers, créateurs exécutants retrouvèrent la place qu'ils avaient perdue à la fin du19ie siècle.

Les mêmes motifs décoratifs sont pour leur part repris dans tous les domaines.

Ils sont en général "géométriques abstraits".

L'Art Déco proposa un choix d'animaux domestiques et sauvages.

Si la flore de l'Art Nouveau préféra l'iris, les fleurs de lys, l'art Déco aima les roses, les camélias et les corbeilles de fleurs et de fruits, toujours stylisés et très colorés.

Le bandeau, le fume-cigarettes et les très longs sautoirs de perles résument les signes particuliers de la femme fatale des années 20.


Afin d'orner gracieusement le lobe des oreilles, dégagées à présent par des cheveux courts, les pendants d'oreilles tendent à se faire de plus en plus longs.

Pour les accrocher apparaît un nouveau système de fermoirs à vis, adopté avec joie par les femmes qui refusent farouchement de se faire percer les oreilles.


"Plus la femme se déshabille plus elle éprouve le besoin de se parer de bijoux important", déclara Pierre Contrit en 1932.

Les bras nus, la mode les a dévêtus, stimulant l'imagination des bijoutiers qui s'appliquent à les mettre en valeur, pour cela ils créent des bracelets en or ou en argent, le plus souvent rigides et articulés, parfois sertis de pierres précieuses ou fines.

            Influences

Les années 20 connaissent un désir de luxe et de couleurs pour s'arracher au drame de la guerre :

Le BAUHAUS dite le fonctionnalisme

Le FAUVISME suggère des couleurs pures

Le CUBISME suggère les formes abruptes

L'Art Nègre suggère le goût de la stylisation

            Techniques

On s'oriente vers la recherche de matériaux nouveaux: plastique GALEITHE, BAKÉLITE...

Le platine bouleverse la conception du bijou, il devient et restera métal noble, il permet les montures invisibles et met le diamant en valeur, en parallèle de l'OSMIOR, l'or gris, inventé en 1918.

Les montures invisibles charnière secrète, émmaillement invisible pour les bracelets articulés ou chaînes sont le cheval de bataille des bijoutiers.

C'est dans les bracelets qu'apparaissent les premiers signes de L'Art Déco: bracelet ruban articulé.
Motif à pont, les bagues sont à la même image
Le pendentif est également un bijou d'excellence pour l'Art Déco, il s'affirme par sa verticalité et son absence de référence figurative.

1920 MIKIMOTO commercialise la perle de culture.

Le bijou contemporain

Dans le monde de la bijouterie, il existe plusieurs sortes de joailliers: les grands noms, les marques, les griffes, les artistes, les artisans, les créateurs et autres designers.

Tout est mélangé dans un enlacement désordonné qui ne simplifie en rien le choix de celui ou celle qui désire voir, acquérir ou offrir un beau bijou.

Désormais, tout le monde sait que les prétendus "grands noms ou grandes marques" n'ont rien de grand, si ce n'est leur budget publicitaire qui confère à un produit, si banal soit-il, une importance considérable aux yeux de l'acheteur, que je considère comme victime du lavage de cerveau infligé magistralement par des campagnes publicitaires ou promotionnelles.

Il existe toutefois de véritables artistes qui consacrent toutes leurs forces à la recherche de matériaux et de formes nouvelles, de couleurs et de techniques jamais utilisées et de conceptions différentes de cette oeuvre d'art qu'est le bijou.

Les années 30-40

C'est la continuité, les bijoux en platine sont nés pour faire la fête et le brillant est roi.

Les diamants : fantaisie, baguettes ou trapèzes, conviennent parfaitement à ces formes géométriques.

Beaucoup de bijoux sont transformables pour devenir moins formels. Les colliers importants en "chaîne d'huissier"; véritable sautoir en anneaux brillants se sépare en trois pièces et deviennent anneaux et broches.

Les broches "en plaque", qui rappellent les gros jetons des casinos, se divisent en deux pour se transformer en clips de revers ou souligner le drapé d'une robe.

Les pendants d'oreilles tombent en papilles souvent agrémentées de diamants baguettes.

Les bracelets sont des fleuves de lumières se moulant avec souplesse autour du poignet.

Les bagues massives, aux lignes un peu lourdes, s'habillent de brillants et de calibrés.

Quelques noms:


CHAUMET, CARTIER, BOUCHERONS, LACLOCHE, TEMPLIER, VAN CLEEF ET ARPERLS, BOVIN, MAUBOUSSIN.

Les années 40-50

Le bijou 40 n'a rien d'exceptionnel sinon la particularité d'en jeter plein la vue.

C'est la semelle compensée de la joaillerie.

Pendant la guerre, il fallait fabriquer des bijoux pour une nouvelle clientèle d'amateurs d'or. Les brillants étaient rares et les pierres de couleurs inexistantes car l'importation était partiellement interdite.

Les brillants provenaient de bijoux en platine qu'on démontait et les pierres de couleurs étaient en grandes parties synthétiques.

L'or n'était pas cher. Les bijoux "BOF" (beurre, oeufs, fromage) était le terme méprisant pour désigner les bijoux en or rouge, très répandue.

            Les années 60

C'est un renversement de couleurs.

L'or rouge a provoqué une indigestion qu'il faut guérir.

L'or blanc va servir de potion magique. Les montages sont aérés et le métal se fait discret. Les brillants sont montés sur des chatons à griffes léger et peu apparents.

 Les pierres respirent et les bijoux gagnent en éclat.

On utilise beaucoup de navettes et de baguettes, et les pièces sont généreuses en pierres.

C'est aussi la grande période des fontes et des grandes séries.

Toutes les bagues montées en étages ressemblent à des sapins de Noël. La démocratisation est en marche. Mais l'or blanc n'arrive pas à s'imposer.

Le bijou contemporain

Deux tendances :

Aux USA, tendance à considérer le bijou comme une sculpture ART MINIMAL

En Europe, tendance à considérer le bijou dans son rapport avec le corps
concept du portable "Le bijou c'est de la sculpture avec un arrière plan humain"